Le confort thermique d’un individu est une notion complexe que l’on peut qualifier de globale, subjective et comportementale, sociologique et culturelle, psychologique et physiologique, évolutive… Les conditions climatiques du lieu, notamment la température et l’humidité, influent d’une manière prépondérante sur le ressenti du confort thermique.
On a ainsi déterminé des zones de confort thermique sur la base d’études expérimentales sur des personnes acclimatées, légèrement vêtues, au repos ou en activité légère dans un local sans et avec ventilation.
Sur le diagramme psychométrique ci-contre, on constate que :
– sans ventilation le confort est obtenu entre 22 et 26°C et entre 40 et 80% d’humidité relative.
– avec un vent de 1 m/s, la zone de confort est élargie jusqu’à 30°C et 95% d’humidité relative. La vitesse d’air permet un ressenti de -4°C, d’où l’importance d’une bonne ventilation naturelle ou mécanique.
Il est à noter que d’autres paramètres objectifs influent sur le confort ressenti : l’orientation et une vitesse d’air excessive, la température des parois et la dissymétrie entre des parois opposées… La recherche du confort thermique idéal consiste à créer un équilibre entre l’ensemble de ces paramètres tant subjectifs qu’objectifs.